Râaamen
9/18/2005 08:43:00 AM
Aujourd’hui est un grand jour. J’ai accompli une de mes résolutions de l’année: faire des râmen moi-même. J’ai pêché un peu d’info sur le net (le blog de manthatcooks est ma principale référence), fait un tour chez Tang, et le résultat était vraiment… mais détaillons d’abord le mode de fabrication pour préserver le suspense.
Râmen maison
Préparation pour deux personnes. Prévoir au moins deux heures, plus ça bouillonne mieux c’est.
Il faut un bouillon, de la viande de porc, des nouilles. Le bouillon doit être bien gras, un peu épais, un peu sucré. On varie selon l’envie, voici ce que j’ai mis dans ma grande casserolle d’eau:
Pour le porc, je l’ai fait un peu revenir à la poele comme manthatcooks le propose, puis fait déglacer avec un peu d’eau la poele pour récupérer tout le gout. Et ensuite, dans le bouillon.
Le bouillon reste un peu fade et pas épais pendant longtemps, ne pas s’inquiéter. Chez moi il sentait trop l’oignon, j’ai retiré les coupables (petits et gros) un peu en avance. Je pense qu’on peut se passer de l’oignon et ne mettre que les petits. Pour augmenter le côté salé j’ai mis un peu de sauce de soja, et pour la texture une cuillère à soupe de miso rouge.
N’ayant pas assez de viande je n’ai pas pu préparer les tranches rondes qu’on voit souvent. J’ai juste prélevé un peu d’échine au début, fait sauter et bien gorgé de sauce de soja. Ca meuble le râmen, c’est pas mauvais mais pas transcendant non plus. Faudra que je fasse mieux là dessus.
On cuit les nouilles à part à la fin. Prendre des nouilles chinoises de blé blanches chez Tang. Ensuite on filtre le bouillon dans les deux bols. On rajoute les nouilles, égoutées et rincées un peu à l’eau froide, pour virer l’eau gluante — si possible, faire sauter les nouilles dans la passoire façon film de kung-fu.
Enfin, agrémenter des rondelles de viande (la viande du bouillon fait pas super envie), et d’un peu de soja cru, quelques herbes ou algues selon le gout, et du kimchi pour ceux qui aiment leur râmen épicé — ou qui ont raté leur bouillon. Le kimchi est un mélange de pickles de légumes marinés dans une sauce pimentée. On peut se faire à côté un oeuf coque-mollet qu’on épluchera et jettera dans son bol. Une fois coupé à la baguette, le jaune d’oeuf est délicieux avec un slurp de nouilles, et cela apporte beaucoup au bouillon.
Et maintenant la conclusion de l’intrigue. Le résultat était… bel et bien délicieux. Slurp! La conclusion parfaite pour un week-end de larves, à regarder Malcolm et les Simpsons alternativement, comme à la télé irlandaise.
Râmen maison
Préparation pour deux personnes. Prévoir au moins deux heures, plus ça bouillonne mieux c’est.
Il faut un bouillon, de la viande de porc, des nouilles. Le bouillon doit être bien gras, un peu épais, un peu sucré. On varie selon l’envie, voici ce que j’ai mis dans ma grande casserolle d’eau:
- une pomme en quartiers,
- beaucoup d’ail — au moins une tête, les gousses coupées en morceaux de taille moyenne,
- un petit morceau de gingembre,
- un oignon et quelques oignons de printemps. Je ne sais pas si ça existe mais c’est “spring onions” en anglais en tout cas, au pire Google Images vous dira ce que c’est.
- Et de l’échine de porc. Au bout d’une cuisson bien longue c’est ça qui fait la graisse et le côté épais de la chose.
Pour le porc, je l’ai fait un peu revenir à la poele comme manthatcooks le propose, puis fait déglacer avec un peu d’eau la poele pour récupérer tout le gout. Et ensuite, dans le bouillon.
Le bouillon reste un peu fade et pas épais pendant longtemps, ne pas s’inquiéter. Chez moi il sentait trop l’oignon, j’ai retiré les coupables (petits et gros) un peu en avance. Je pense qu’on peut se passer de l’oignon et ne mettre que les petits. Pour augmenter le côté salé j’ai mis un peu de sauce de soja, et pour la texture une cuillère à soupe de miso rouge.
N’ayant pas assez de viande je n’ai pas pu préparer les tranches rondes qu’on voit souvent. J’ai juste prélevé un peu d’échine au début, fait sauter et bien gorgé de sauce de soja. Ca meuble le râmen, c’est pas mauvais mais pas transcendant non plus. Faudra que je fasse mieux là dessus.
On cuit les nouilles à part à la fin. Prendre des nouilles chinoises de blé blanches chez Tang. Ensuite on filtre le bouillon dans les deux bols. On rajoute les nouilles, égoutées et rincées un peu à l’eau froide, pour virer l’eau gluante — si possible, faire sauter les nouilles dans la passoire façon film de kung-fu.
Enfin, agrémenter des rondelles de viande (la viande du bouillon fait pas super envie), et d’un peu de soja cru, quelques herbes ou algues selon le gout, et du kimchi pour ceux qui aiment leur râmen épicé — ou qui ont raté leur bouillon. Le kimchi est un mélange de pickles de légumes marinés dans une sauce pimentée. On peut se faire à côté un oeuf coque-mollet qu’on épluchera et jettera dans son bol. Une fois coupé à la baguette, le jaune d’oeuf est délicieux avec un slurp de nouilles, et cela apporte beaucoup au bouillon.
Et maintenant la conclusion de l’intrigue. Le résultat était… bel et bien délicieux. Slurp! La conclusion parfaite pour un week-end de larves, à regarder Malcolm et les Simpsons alternativement, comme à la télé irlandaise.
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