KerCycloTour
7/28/2006 10:38:00 PM
De toute évidence, j'avais besoin de vacances -- cf. mon dernier post par exemple. Pour commencer, je suis parti une semaine à vélo en Bretagne avec Estelle. Bref récit sans photos pour l'instant.
Jour 1. Train annoncé en retard à la gare, nous n'avons pas le temps de démonter les vélos sur le quai. Jouer au mécano dans un couloir de TGV se révèle être assez pénible. Quelques heures plus tard on remonte tout à Brest, et on prend la route, sur des pistes cyclables qui font plaisir. Le camping visé est plein, mais on trouve de la place à celui de Portez. Par rapport à l'Irlande c'est pas cher, et le terrain et les équipements sont tip-top.
Jour 2. On longe toujours la côte vers l'Ouest, en passant par la pointe St Mathieu. On remonte ensuite au Nord en se perdant au passage en essayant de prendre des petites routes. Par la suite on deviendra meilleurs à ce jeu là, ou apprendra à se contenter des départementales, assez calmes finalement. Le trajet se termine très près de la côte, en passant par Porspoder, c'est très joli. Pour la nuit le camping de Landunvez nous accueille. Il fait chaud et le dénivellé pénible se confirme: ça monte et ça descend sans arrêt. Les noms des bleds sont distrayants: Kergollo, Kerdéniel, Kervoulou, Kerourien, etc.
Jour 3. Toujours par les petites routes on rejoint Lampaul-Ploudalmézeau, le mignon St-Pabu puis Lannilis. A ce niveau nous avons le malheur d'emprunter la grosse D13 pour rejoindre Plouguerneau. Nous arrivons stressés et fatigués au Camping de la grève blanche, à St Michel, Plouguerneau. Un office du tourisme sur la route nous a fourni le guide très utile des campingséde Bretagne. Il y en a vraiment beaucoup, ce qui nous a tout du long évité le camping sauvage, auquel la Bretagne semble peu propice. On a sûrement été plutôt chanceux de ne pas trouver trop de campings complets sur la route.
Jour 4. On boucle la boucle d'un coup en redescendant droit au Sud vers Brest. Après avoir longé agréablement l'Aber Wrach, on repasse à Lannilis, Coat Meal, les Trois Curés. Route tranquille. L'entrée dans Brest est pénible, surtout qu'en suivant les panneaux "Brest Ports" on se retrouve embarqués sur une grosse artère et super déportés à l'Est vers Guipavas. La route est soit-disant amménagée pour les vélos: en fait on nous laisse le trottoir dont personne ne voudrait, caillouteux et irréguliers, puis carrément le maigre espace entre la glissière de sécurité et les taillis mal taillés. On descend finalement sur le port pour se consoler avec une bière et embarquer dans la navette pour Camaret. On se fixe au Camping municipal, spacieux sympa et bon marché, pour quatre nuits.
Jour 5. Enfin posés, on se repose ? Non, on part pour une petite boucle vers la pointe des Espagnols. La route est jolie, le point de vue final pas si formidable, mais le tout est carrément sportif. Le soir nous nous offrons un plateau de fruits de mer pour bonne conduite spartiate. C'est cher mais délicieux, il y en a plein, du bon crabe, de belles huitres, miam. Deux ombres: pas de coquillages ce jour-ci, comblés par un excès de langoustines, et un pain moyen en quantité insuffisante. On découvre le lendemain à l'office du tourisme l'existence d'un label de qualité pour les plateaux de fruits de mer qui aurait garanti contre ces deux inconvénients. Deux restaurants du port, à peine plus chers, l'avaient. Le prochain plateau sera encore meilleur!
Jour 6. Notre navette pour Ouessant est annulée, on part vers le Cap de la Chèvre à la place. Encore une fois, de belles côtes, il y en a marre! Mais c'est joli, surtout la plage de l'Ile Vierge qu'Estelle me fait découvrir. Splendide et bien cachée, donc pas trop peuplée.
Jour 7. Mauvais temps annoncé, nous n'avions rien prévu. En fait il fait beau, et on part tester la plage du Veryarch. Courte baignade, petites piqures de vive pour tous les deux. On suit le GR à pied pour aller à Camaret. La navette pour Ouessant n'est toujours pas réparée, on décide de rentrer un jour plus tôt, dès le lendemain. Dîner à la bonne creperie Rocamadour, un rhum intéressant à la rhumerie, et une petite stout au pub d'à côté, à écouter des musiciens probablement trop expérimentaux pour leur public en vacances.
Jour 8. On met les vélos dans le bateau. Arrivés à la gare nous sommes agréablement surpris d'être autorisés à rentrer en avance sur le quai pour démonter les vélos. Mais on nous envoie au bout du train où on ne trouve pas notre voiture. En fait elle était en queue, à l'autre bout. On perd notre avance pour démonter les vélos, ce qui se fait dans l'urgence. Le contrôleur refuse ensuite qu'on les case dans un fourgon vide dont nous avait parlé le conducteur du train. Le fourgon reste vide tandis que nos deux vélos, rejoints par un autre en cours de route, encombre le passage. Nous devons les déplacer dans les gares où le quai est à droite pour laisser les gens circuler. Arrivés à Paris on remonte une dernière fois les vélos, affronte la circulation. Une douce froide plus tard, posés sur un vrai lit, ça va mieux :p
La morale. Le vélo en Bretagne, c'est chouette. Mais pas encore idéal, avec un gros point noir au niveau du train. Apparemment les nouvelles rames en cours de construction devraient être équipées pour transporter des vélos non démontés. Ce serait déja le cas des Thalys, qu'on testera peut-être l'an prochain.
Jour 1. Train annoncé en retard à la gare, nous n'avons pas le temps de démonter les vélos sur le quai. Jouer au mécano dans un couloir de TGV se révèle être assez pénible. Quelques heures plus tard on remonte tout à Brest, et on prend la route, sur des pistes cyclables qui font plaisir. Le camping visé est plein, mais on trouve de la place à celui de Portez. Par rapport à l'Irlande c'est pas cher, et le terrain et les équipements sont tip-top.
Jour 2. On longe toujours la côte vers l'Ouest, en passant par la pointe St Mathieu. On remonte ensuite au Nord en se perdant au passage en essayant de prendre des petites routes. Par la suite on deviendra meilleurs à ce jeu là, ou apprendra à se contenter des départementales, assez calmes finalement. Le trajet se termine très près de la côte, en passant par Porspoder, c'est très joli. Pour la nuit le camping de Landunvez nous accueille. Il fait chaud et le dénivellé pénible se confirme: ça monte et ça descend sans arrêt. Les noms des bleds sont distrayants: Kergollo, Kerdéniel, Kervoulou, Kerourien, etc.
Jour 3. Toujours par les petites routes on rejoint Lampaul-Ploudalmézeau, le mignon St-Pabu puis Lannilis. A ce niveau nous avons le malheur d'emprunter la grosse D13 pour rejoindre Plouguerneau. Nous arrivons stressés et fatigués au Camping de la grève blanche, à St Michel, Plouguerneau. Un office du tourisme sur la route nous a fourni le guide très utile des campingséde Bretagne. Il y en a vraiment beaucoup, ce qui nous a tout du long évité le camping sauvage, auquel la Bretagne semble peu propice. On a sûrement été plutôt chanceux de ne pas trouver trop de campings complets sur la route.
Jour 4. On boucle la boucle d'un coup en redescendant droit au Sud vers Brest. Après avoir longé agréablement l'Aber Wrach, on repasse à Lannilis, Coat Meal, les Trois Curés. Route tranquille. L'entrée dans Brest est pénible, surtout qu'en suivant les panneaux "Brest Ports" on se retrouve embarqués sur une grosse artère et super déportés à l'Est vers Guipavas. La route est soit-disant amménagée pour les vélos: en fait on nous laisse le trottoir dont personne ne voudrait, caillouteux et irréguliers, puis carrément le maigre espace entre la glissière de sécurité et les taillis mal taillés. On descend finalement sur le port pour se consoler avec une bière et embarquer dans la navette pour Camaret. On se fixe au Camping municipal, spacieux sympa et bon marché, pour quatre nuits.
Jour 5. Enfin posés, on se repose ? Non, on part pour une petite boucle vers la pointe des Espagnols. La route est jolie, le point de vue final pas si formidable, mais le tout est carrément sportif. Le soir nous nous offrons un plateau de fruits de mer pour bonne conduite spartiate. C'est cher mais délicieux, il y en a plein, du bon crabe, de belles huitres, miam. Deux ombres: pas de coquillages ce jour-ci, comblés par un excès de langoustines, et un pain moyen en quantité insuffisante. On découvre le lendemain à l'office du tourisme l'existence d'un label de qualité pour les plateaux de fruits de mer qui aurait garanti contre ces deux inconvénients. Deux restaurants du port, à peine plus chers, l'avaient. Le prochain plateau sera encore meilleur!
Jour 6. Notre navette pour Ouessant est annulée, on part vers le Cap de la Chèvre à la place. Encore une fois, de belles côtes, il y en a marre! Mais c'est joli, surtout la plage de l'Ile Vierge qu'Estelle me fait découvrir. Splendide et bien cachée, donc pas trop peuplée.
Jour 7. Mauvais temps annoncé, nous n'avions rien prévu. En fait il fait beau, et on part tester la plage du Veryarch. Courte baignade, petites piqures de vive pour tous les deux. On suit le GR à pied pour aller à Camaret. La navette pour Ouessant n'est toujours pas réparée, on décide de rentrer un jour plus tôt, dès le lendemain. Dîner à la bonne creperie Rocamadour, un rhum intéressant à la rhumerie, et une petite stout au pub d'à côté, à écouter des musiciens probablement trop expérimentaux pour leur public en vacances.
Jour 8. On met les vélos dans le bateau. Arrivés à la gare nous sommes agréablement surpris d'être autorisés à rentrer en avance sur le quai pour démonter les vélos. Mais on nous envoie au bout du train où on ne trouve pas notre voiture. En fait elle était en queue, à l'autre bout. On perd notre avance pour démonter les vélos, ce qui se fait dans l'urgence. Le contrôleur refuse ensuite qu'on les case dans un fourgon vide dont nous avait parlé le conducteur du train. Le fourgon reste vide tandis que nos deux vélos, rejoints par un autre en cours de route, encombre le passage. Nous devons les déplacer dans les gares où le quai est à droite pour laisser les gens circuler. Arrivés à Paris on remonte une dernière fois les vélos, affronte la circulation. Une douce froide plus tard, posés sur un vrai lit, ça va mieux :p
La morale. Le vélo en Bretagne, c'est chouette. Mais pas encore idéal, avec un gros point noir au niveau du train. Apparemment les nouvelles rames en cours de construction devraient être équipées pour transporter des vélos non démontés. Ce serait déja le cas des Thalys, qu'on testera peut-être l'an prochain.
0 commentaires:
Un commentaire ?
< Accueil