Les doigts dans le ... nez

C'est une histoire d'amour pour Nico, et de bêtise pour Martin.

Quand j'étais petit j'étais souvent amoureux. Je le suis toujours d'ailleurs. En particulier un jour j'étais trop amoureux et j'en avais marre de me poser des questions. Ce qui me taraudait surtout, c'était savoir si la miss voulait bien entendre parler. de moi. On y verra peut-être une prédestination à la science ou à la bêtise, mais au bout d'un moment à me poser des questions sans réponse, j'ai décidé de m'y prendre rationnellement. J'ai donc pris une feuille blanche et décidé d'y écrire tous les faits dont j'étais sûr et de clôre cet ensemble par déduction jusqu'à trouver mes réponses. Soyons posés merde. Bah figurez vous que j'ai écrit qu'un truc avant de lâcher l'affaire. Je l'aimais.

Voila sinon j'ai fini ma traduction et couru voir ma grand-mère qui quitte l'hosto à Paris pour un autre hosto dans l'Est. Elle allait plutôt bien, contente de me voir, elle a bredouillé deux trois trucs, semblait comprendre. C'est déja pas si mal par rapport à d'habitude. Par contre pendant que je lui parlais elle s'est fait les crottes de nez sans vergogne à plusieurs reprises. Puis elle les roulait en boule et les jetait par terre. Autant vous dire que c'était pas son style avant, il y avait même pas moyen qu'elle rigole devant un gosse faisant ça. Bref tout ça pour dire que c'est bizarre les accidents vasculaires cérébraux. Je me suis dit un truc positif en sortant, pensant qu'elle était peut-être en quelque sorte redevenue un peu enfant. Les enfants sont pas tristes de pas savoir parler, ils se lassent pas d'essayer d'apprendre.

Le post s'adresse à Martin (qui ne lira pas de sitôt d'ailleurs), mais finalement j'expliciterais pas mes pensées rapport aux sciences cognitives aujourd'hui.